Projet de sensibilisation des propriétaires de chats en liberté 
Selon divers articles publiés par Environnement Canada (
Blancher 2013,
Calvert et coll. 2013), l’une des principales causes de mortalité aviaire liée à des actions humaines au pays serait la prédation par les chats errants et domestiques. En se basant sur le nombre de chats de compagnie et sur des données publiées ailleurs sur les taux de mortalité imputables aux chats, on estime qu’environ 204 millions d’oiseaux sont tués chaque année au Canada par les chats.
QuébecOiseaux travaille actuellement au développement d’une stratégie de sensibilisation en collaboration avec d’autres organismes préoccupés par cette problématique ailleurs au pays, dont Nature Canada, Stewardship Center for BC, Nature Alberta, Ontario Nature, Ecology Action Centre et certains vétérinaires, afin de réduire la menace de la prédation des oiseaux par les chats. On peut se douter qu’il s’agit d’un dossier très sensible et qu’on ne peut improviser des initiatives mal préparées.
Nous prévoyons procéder prochainement à des consultations auprès des propriétaires de chats afin de connaître leurs habitudes et leurs opinions sur le sujet. Ces informations pourront nous orienter sur la meilleure approche à adopter afin de diminuer l’impact de la présence des chats domestiques en milieu naturel.
À compter d’avril prochain, des outils seront développés (p. ex. affiches, dépliants) et diffusés par la mise en place de partenariats avec des refuges pour chats, et des animaleries afin d’atténuer cette menace. Nous espérons également dans cette démarche, pouvoir compter sur le soutien des clubs d’ornithologie et des ornithologues.
Pour plus d'information sur ce projet, communiquez avec Marie-France Julien, biologiste à
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L'hiver dans les pages du magazine QuébecOiseaux Michel Préville, Rédacteur en chef
Les ornithologues sont sensibles aux effets du changement du climat car ils passent beaucoup de temps à l’extérieur. Ceux et celles qui observent les oiseaux depuis longtemps voient des changements : des plantes nouvelles s’établissent, des insectes exotiques survivent aux hivers plus doux, des oiseaux du Sud font maintenant partie de notre faune, d’autres arrivent plus tôt au printemps, partent plus tard à l’automne, hivernent plus souvent ou deviennent plus rares. Alors que vient de se terminer la conférence de Paris qui s’avérera capitale pour l’avenir de la planète, le magazine publie un article de fond abordant à la fois le phénomène des changements climatiques et son impact sur l’avifaune.
En participant à des relevés d’oiseaux, les ornithologues contribuent grandement à l’avancement des connaissances, mais leur aptitude à identifier les chants peut aussi servir les neurosciences! Dans un laboratoire de l’Université de Montréal, la contribution d’amateurs d’oiseaux a permis d’accroître la compréhension du mécanisme de la reconnaissance de la voix humaine. Un reportage résume cette recherche singulière.
Le magazine
QuébecOiseaux a profité du passage à Québec de l’ornithologue, auteur et illustrateur David Allen Sibley pour le rencontrer et recueillir ses propos, tant sur son parcours que les diverses facettes de son travail et sa perception de l’ornithologie aujourd’hui. Il en résulte une longue et captivante entrevue avec cet auteur à succès dont le guide le plus connu s’est vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires dans les mois suivant sa publication.
L’édition hivernale présente toujours une destination exotique et cette fois-ci, les lecteurs sont invités à découvrir les Andes péruviennes et leurs oiseaux des plus colorés; avec au-delà de 1800 espèces recensées, le Pérou se dresse – tout juste derrière la Colombie – au second rang des pays dont l’avifaune est la plus variée! Pour les amateurs d’oiseaux en quête plutôt d’une destination au Québec et qui ne craignent pas de pratiquer leur loisir même lorsque le mercure descend sous zéro, un article sur la région de Hudson, en banlieue de Montréal, devrait susciter leur intérêt; on y trouve notamment une liste des sentiers qui sillonnent les divers habitats du secteur.
À lire également, un portrait du Pic chevelu, un article sur les meilleures graines à offrir aux oiseaux, une chronique photo consacrée au Jaseur boréal, l’essai de deux jumelles du manufacturier allemand Steiner, un texte de l’écrivaine Mylène Arpin illustré par le peintre Ghislain Caron, et bien sûr, les actualités, les observations saisonnières, le calendrier des activités et le traditionnel « défi ».
Cette nouvelle édition de
QuébecOiseaux vient tout juste d’arriver en kiosques, après avoir été distribuée aux abonnés.
Tournée de conférences sur le Martinet ramoneur 
Depuis le 27 octobre dernier, nos biologistes Geneviève Perreault et Yong Lang ont entamé une série de conférences sur le Martinet ramoneur offertes aux différents clubs d’ornithologie du Québec.
Bien qu’il puisse passer inaperçu, le Martinet ramoneur est un oiseau que nous côtoyons de près pendant la saison estivale. En ville ou à la campagne, il suffit de lever les yeux vers le ciel pour l’apercevoir en vol à la poursuite d’insectes ou de tendre l’oreille pour entendre son cliquetis caractéristique. Malgré qu’il soit facile de repérer cet oiseau associé aux milieux habités, l’espèce subit actuellement un grand déclin.
Qui est cet oiseau « locataire » de nos cheminées de maçonnerie? Quels sont les enjeux et les principaux défis pour la sauvegarde de cette espèce en péril? Quelles sont les initiatives qui ont été réalisées pour lui venir en aide? Voilà les principaux thèmes qui sont abordés dans cette conférence.
À ce jour, la Société de loisir ornithologique de l’Estrie, Protection des oiseaux du Québec et le Club d’ornithologie de Longueuil ont reçu la visite d’une conférencière. Voici la liste des conférences offertes cet hiver si vous souhaitez y assister
9 décembre 2015 – 19h30 Club d’observateurs d’oiseaux de Laval
3235, boul. Saint-Martin Est, Laval
15 janvier 2016 – 19h30
Club des ornithologues de Québec
Domaine de Maizerets : 2000, boul. Montmorency, Québec
10 février 2016 – 19h30 Club d’ornithologie de la région des Moulins
Adresse à préciser, Terrebonne
24 février 2016 – 19h30
Société de biologie de Montréal
7378, Lajeunesse, Montréal
8 mars 2016 – 19h00 Club d’ornithologie de Lac-Mégantic
Adresse à préciser, Lac-Mégantic
16 mars 2016 – 19h30
Club ornithologique des Hautes-Laurentides
1145, rue de Saint-Jovite, Mont-Tremblant
D’autres conférences sont également prévues au printemps 2016. Surveillez les prochaines nouvelles à ce sujet! Informez-vous auprès des clubs concernant le coût d'entrée et l'admissibilité des non-membres.
On s'outille pour la conservation des chicots pour la faune 
C’est avec grand plaisir que nous vous présentons notre guide et le dépliant « Les chicots, plus de vie qu’il n’y paraît – Conservation des chicots et des arbres sénescents pour la faune ». Ces outils ont été élaborés pour permettre de bien reconnaître les stades de décomposition des arbres et leur importance pour la faune.
À travers ces outils, vous découvrirez la multitude d’espèces animales qui dépendent de ces chicots et arbres sénescents. Le guide, plus détaillé, s’adresse principalement aux intervenants en milieu forestier tandis que le dépliant convient à toute personne ayant un intérêt à protéger les chicots et les arbres sénescents.
Nous vous invitons à consulter ces deux outils disponibles en cliquant sur le lien suivant :
Program
me d'intendance pour la conservation du Martinet ramoneur en milieu naturel
Il est également possible d’obtenir des copies en version papier sur demande.
Nous tenons à remercier toutes les personnes et organismes ayant contribué à la réalisation de ces outils.

Le guide et le dépliant ont été produits grâce au soutien financier de la CRÉ Montérégie Est et du Programme d’intendance de l’habitat des espèces en péril d’Environnement Canada.
Le saviez-vous? Le « Réseau martinets » est une liste d’envoi qui vous permet de rester informé des dernières nouvelles concernant le Martinet ramoneur.
Pour vous inscrire, il suffit de nous envoyer un courriel mentionnant votre désir d’être ajouté à la liste du « Réseau martinets » : Geneviève Perreault (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) ou Yong Lang (
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
Stagiaires recherchés QuébecOiseaux est à la recherche de 3 à 5 stagiaires voulant participer aux différents projets de conservation prévus pour le printemps 2016. Les stages offerts permettront aux candidats de vivre une expérience enrichissante et de prendre part aux différentes étapes de travaux sur le terrain (planification, collecte et saisie de données, rédaction de rapports).
Trois stages sont offerts :
Pour plus d’information :
http://quebecoiseaux.org/index.php/publications/actualites/1123-statgiaires-recherche-e-s
Indexage du magazine Les utilisateurs de notre site Web auront probablement remarqué les changements apportés aux
pages concernant le magazine. En effet, nous avons commencé à indexer le contenu intégral afin de vous permettre de rechercher les articles qui vous intéressent. Lorsque le contenu sera complètement intégré, vous pourrez donc chercher quels articles ont traité de la Petite Nyctale, de la Viorne trilobée ou des jumelles Vortex, pour ne citer que quelques exemples. Après 26 ans d’existence, on peut imaginer la quantité considérable d’information contenue dans le magazine. Il était dommage que cette information ne soit pas accessible numériquement.
À noter qu’en se connectant au site Web avec leur nom d’usager et leur mot de passe, les abonnés du magazine ont accès au contenu intégral des articles indexés. Les non-abonnés peuvent aussi utiliser le moteur de recherche pour trouver les articles, mais ils n’auront accès qu’à un extrait de chaque article.
Les deux derniers numéros ont été complètement indexés, et les futurs numéros seront ajoutés automatiquement. Nous implémenterons progressivement les archives avec les numéros antérieurs. Le rythme d’ajout des anciennes éditions dépendra évidemment de la contribution de nos généreux bénévoles. D’ailleurs, si vous désirez nous donner un coup de main, il suffit de remplir le
formulaire d’offre de bénévolat, et de sélectionner l’option « Index du magazine ».
Projet de chasse à la tourterelle 
En juillet dernier, QuébecOiseaux a déposé un mémoire auprès du Service canadien de la faune d’Environnement Canada afin de faire connaître l’opinion de ses membres concernant l’ouverture d’une chasse à la Tourterelle triste au Québec. En s’appuyant sur les commentaires émis par d’autres intervenants et sur les données scientifiques disponibles, le Service canadien de la faune a décidé d’accepter la demande de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs et permettra la chasse à la tourterelle à compter de l’automne 2016.
Cette saison de chasse devrait s’étendre sur une période de 107 jours, débutant autour du 19 septembre et se terminant vers le 4 janvier. Cette chasse sera limitée au
district F, et la limite quotidienne proposée est de huit tourterelles.
Dans le mémoire déposé auprès du Service canadien de la faune, nous avons soulevé plusieurs points pour exprimer nos préoccupations face à l’ouverture de cette chasse
- Selon les résultats de la consultation faite auprès de nos membres et notre lecture des opinions émises dans les forums de discussion et autres réseaux sociaux, l’acceptabilité sociale de cette chasse est loin d’être gagnée;
- L’expansion démographique de l’espèce a débuté au Québec dans les années 1970-80 avec la popularisation des mangeoires d’oiseaux et la propagation des cultures de maïs, qui ont fourni à la tourterelle des sources de nourriture, mais près des lieux habités. Elle fréquente donc essentiellement les banlieues, les villages, les périphéries urbaines, les abords des fermes, les bords de routes (des endroits qui reproduisent un peu la structure de son habitat d’origine, qui est absent ici). La décharge d’une arme à feu est interdite dans la plupart de ces endroits, ou risque tout au moins de causer des inconvénients ou des conflits avec la population humaine adjacente;
- Les rares endroits peu habités que la tourterelle risque de fréquenter à l’automne (généralement des fonds de champs de maïs adossés à des arbres, ou des bords de route en région semi-boisée) ne recèlent des tourterelles qu’en nombres négligeables, et peu susceptibles d’attirer les chasseurs. Finalement, éloigner par la chasse les tourterelles de ces rares endroits ne fera, tout au plus, que les concentrer encore plus dans les lieux périurbains;
- Même pour ces endroits, des éléments comme les dommages potentiels aux fils électriques/téléphoniques (le perchoir favori des tourterelles) semblent avoir été ignorés;
- Les documents de consultation font grands état de la chasse à la tourterelle aux États-Unis et dans l’Ouest canadien, mais omettent de préciser qu’il s’agit là de régions qui sont l’habitat originel de l’espèce, et où leur nombre est souvent grossi par les oiseaux nordiques en hivernage – au contraire du Québec, où cet habitat originel n’existe pas, et où l’espèce vit exclusivement dans des habitats modifiés;
- Un questionnement est soulevé sur l’importance de la tourterelle dans la chaîne alimentaire en milieu urbain et de l’impact sur certaines espèces d’oiseaux de proie qui se nourrissent de tourterelles (p. ex. Épervier de Cooper, Faucon pèlerin).
- La prochaine étape en vue d’une réglementation de la chasse à la tourterelle au Québec est la consultation du grand public, via la gazette officielle du Canada. Lors de cette étape, tout individu ou organisation peut faire valoir son avis auprès du ministère avant que les règlements projetés n’entrent en vigueur.
Il est prévu que cette consultation débute dans les prochaines semaines. Nous vous tiendrons au courant lorsque le processus de consultation sera ouvert au grand public afin que les ornithologues qui le désirent puissent y participer.